dimanche 12 mai 2013

Sumotori

Nous avons la chance aujourd'hui d’assister à un tournoi de combats de Sumos! Thomas était particulièrement motivé pour vivre ce spectacle étonnant alors en avant...!
Nous sommes donc arrivés en tant que néophytes et avons été conquis par la magie du spectacle. 
Le sumo est aujourd'hui davantage considéré comme un sport professionnel que comme un art martial. Il tire ses origines des rites shintoïstes vieux de 2000 ans et continue d'être imprégné des principes liés à cette religion.
L'entrainement des sumos se déroule dans une écurie. Les jeunes garçons dés 15 ans sont accepter dans une Beya (écurie) et quittent leur famille. La société du sumo est très hiérarchisée  les nouveaux venus servant les aînés. Les entraînements commencent dès 4h du matin pour les plus jeunes, les plus anciens arrivants vers 6h. Le seul repas de la journée est une le chanko-nabe, sorte de ragoût. 
Les combats se déroulent en janvier, mai et septembre sous le toit vert du Ryogoku kokugikan. Dès la sortie du métro nous croisons des sumos, très accessibles pour la joie de Chloé et d'Arthur. L'ambiance est particulièrement détendue dans le gymnase. Les combats commencent dans la matinée et se poursuivent jusqu'à la rencontre du Yokozuna (Hakuho en l’occurrence) en fin d'après midi. Lui c'est LA STAR, en 300 ans de sumo, seuls 69 ont été promus à ce titre, c'est dire si il est vénéré!
Durant toute la journée les combats s’enchaînent avec une montée en puissance technique au fur et à mesure des heures.

les matchs se déroulent sur le ring (Doyo), estrade d'argile recouverte de sable délimitée par un carré de corde en pailles incrustées dans le sol; le cercle où a lieu le combat est également entouré de cordes. Le ring est surmonté d'un toit évoquant celui d'un sanctuaire Shinto. Les sumo sont positionnés à l'est et à l'ouest et le juge (gyoji) est positionné au sud et fait face au nord.
Les règles sont simples : le vainqueur est le rikishi (lutteur) qui réussit à mettre à terre une partie du corps de son adversaire à l'intérieur du Doyo (ring) ou le pousse à l'extérieur.

Les rituels du ring :  Au début de chaque match, le vainqueur du combat précédent offre une louche en bois remplie d'eau au rikishi (lutteur) qui le suit sur le doyo (ring), afin qu'il se lave symboliquement. Avant de monter sur le ring chaque lutteur jette une poignée de gros sel sur le sol pour le purifier. Puis les lutteurs se font face, ils étendent les bras paumes tournées vers le ciel, montrant ainsi leur intention de mener un combat juste. Pendant plusieurs minutes les sumos se frappent les cuisses et le ventre pour impressionner l'adversaire, avant de se mettre en position accroupie et de se fixer mutuellement. L'attaque débute lorsque les lutteurs ont posé leur deux poings au sol. Les matchs sont souvent très courts environ 10 secondes. 

Et là c'est incroyable! les sumos sont d'une souplesse et d'une force stupéfiante. Ce sont des montagnes de muscles et les impacts sont sont très impressionnants.
Au fil de la journée l'ambiance monte dans le gymnase...
Nous nous sommes pris au jeu avons applaudit, crié , supporté... 










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